Le ski de haute route. L’ascension des sommets sur ses deux skis!

Pour vous donner le goût de bouger et vous partager la flamme du sport hivernal, un membre de notre équipe rencontre chaque mois un ou une passionnée vous partager la flamme du sport hivernal,

Tamara Bisson est une skieuse alpine qui a dévalé les pentes pendant près de 30 ans. À la recherche de nouvelles sensations, elle a récemment fait la découverte d’un nouveau sport qui s’apparente au ski alpin, le ski touring ou le ski « de haute route ». Depuis, fini le télésiège et les billets de saison et bonjour nature sauvage!

1. Parlez-nous de votre nouveau sport hivernal de prédilection ?

Il y a deux ans, j’ai fait la découverte du ski touring (ski de haute route). J’étais à la recherche d’un sport hivernal qui pourrait combiner plaisir, adrénaline et entraînement physique. Bien que j’aimais la raquette et le ski de fond, il me manquait l’élément de la descente dans la poudreuse ou les sous-bois qu’on retrouve en ski alpin.

C’est là que j’ai fait la découverte du ski touring. Une montée essoufflante et exigeante pour les membres inférieurs tout en pouvant profiter pleinement de la descente du ski alpin.

Les skis sont équipés d’une fixation amovible (détachable au talon) pour être en mesure de lever le pied (semblable au ski de fond) ainsi qu’une peau de phoque (un matériel collant en dessous des skis pour éviter de reculer lors de la montée. Pour certains, ils se seront munis d’une paire de bottes de ski touring ou du type hybride qui permet une extension complète de la botte pour avoir un mouvement complet lors de la marche, ce qui facilite la montée.

2. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous initier ce sport ?

Outre le fait que je recherchais un sport alliant plaisir et adrénaline, le facteur « en famille » était tout aussi important. Mon conjoint met notre petite de 2 ans en sac de portage pour la montée (un bon gros poids pour s’entraîner) et moi, j’apporte ses skis dans un sac à dos. Elle descend donc les pistes, elle aussi, en ski. Elle adore ! J’évite ainsi le stress associé au besoin de trouver une gardienne et de rentrer à une heure fixe!

3. Qu’est-ce que vous aimez de votre sport hivernal ?

Il combine plaisir et entraînement. La semaine passe si vite! Le week-end, j’aime inclure une ou deux activités cardiovasculaires, afin de compléter mes entraînements musculaires de la semaine. J’aime que ce soit aussi plaisant qu’exigeant (musculaire et cardiovasculaire), en plus d’avoir accès à des endroits naturels, trop souvent inaccessibles en ski alpin.

4. Comment faites-vous pour garder la flamme envers votre sport même lorsqu’il fait un froid extrême ?

Mon conjoint et moi privilégions la technique multicouche (trois couches). Ainsi, en montée où notre corps est bien actif (on a chaud !) nous optons pour deux couches qui préservent notre chaleur avec une bonne évacuation de l’humidité. Pour la descente, nous ajoutons une troisième couche un peu plus épaisse, changeons nos mitaines et ajoutons une tuque sous notre casque, pour éviter la perte de chaleur alors que notre corps est exposé aux vents et en contact avec la neige. À préciser que lors des grands froids, nous privilégions le ski touring au ski alpin, car notre corps est davantage activé. Le froid nous semble ainsi beaucoup moins mordant.

5. Combien de fois par semaine faites-vous du ski touring ?

Nous essayons d’en faire tous les week-ends, le samedi et le dimanche, pour bouger et profiter de la nature.

6. En tant que kinésiologue, est-ce que la pratique régulière de ski touring est suffisante pour garder une bonne forme physique pendant la saison hivernale ? Sinon, qu’est-ce que vous faites pour avoir une bonne forme physique ?

D’emblée, je dirais que ce sport est complet. Il combine l’effort cardiovasculaire et l’effort musculaire. Il faut cependant s’assurer d’en faire assez longtemps, régulièrement et de choisir des terrains qui donnent l’opportunité de travailler en intensité.

7. Selon vous, quel est le top 5 des plus belles montagnes au Québec ?

J’ai skié davantage dans les montagnes de l’Ouest canadien, alors je vote pour Whistler ! Néanmoins, cela n’enlève rien aux pistes du Québec.

8. Partagez-nous trois (3) trucs que vous pourriez donner à quelqu’un qui n’aime pas faire d’activité extérieure pendant l’hiver pour qu’il puisse apprécier davantage cette saison ?

  • Trouver une activité qui est accessible, c’est-à-dire une activité qui peut se pratiquer à proximité de la maison, sans trop de logistique. Pour ma part, j’habite au pied des pentes, alors le ski touring est très accessible et ne me demande aucun déplacement en voiture. Beaucoup de personnes qui habitent la campagne vont également pratiquer la raquette en raison de son accessibilité.
  • Choisir de bons vêtements.  Il n’y a rien de pire que d’avoir froid pendant la pratique d’une activité! Mais au-delà des vêtements, il faut apprendre à maîtriser la technique multicouche (trois couches de vêtements). Prenez des notes, c’est le meilleur truc! Lors de votre dernière activité extérieure, quelle température faisait-il ? Qu’avez-vous porté et comment ? Avez-vous eu chaud ou froid ? Selon vos réponses, vous serez en mesure de vous adapter pour les sorties suivantes.
  • Trouver un sport à pratiquer en famille. Lorsqu’on doit trouver une gardienne et dresser un horaire serré en journée pour s’assurer de revenir à temps, c’est compliqué et peu agréable ! Pourquoi ne pas jumeler activité physique et activité familiale!?

 

Merci beaucoup pour votre participation !

Par Fédération des Kinésiologues du Québec
23 février 2018
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