Trois expertises des kinésiologues qui vont changer la qualité de vie de la population québécoise
Savez-vous que les kinésiologues sont des professionnel.es du mouvement qui ont une expertise en activité physique? Et que par leurs compétences, les kinésiologues sont des allié.es essentiel.les pour accompagner des clientèles variées autant d’un point de vue préventif que curatif et peuvent offrir des services directs dans le système de santé actuel?
L’Organisation mondiale de la santé mettait récemment en lumière que les coûts annuels des soins de santé dus au manque d’activité physique ont atteint 575 M$ au Canada¹. Sans compter que les professionnel.les qui travaillent actuellement dans le système de santé sont épuisé.e.s et que le temps d’attente ne cesse d’augmenter.
Et si les kinésiologues pouvaient contribuer de manière plus importante au système de santé et lutter contre le développement des maladies chroniques et favoriser une meilleure qualité de vie de la population québécoise?
Voici trois expertises des kinésiologues qui mériteraient d’être plus largement intégrées aux pratiques pour renforcer, d’une part, la prévention dans différents milieux, et d’autre part, d’améliorer les soins de première ligne pour contribuer à désengorger le système de santé.
Offrir des services de première ligne pour prévenir le déconditionnement des personnes vulnérables.
On le voit de plus en plus, les kinésiologues sont plus présent.es dans les hôpitaux et dans les CHSLD. Les kinésiologues pourraient l’être davantage pour augmenter, notamment, les services de soutien à domicile avec des interventions auprès des personnes plus vulnérables, comme les aîné.es. L’objectif étant de maintenir le plus longtemps leur autonomie à domicile, pour une meilleure qualité de vie, mais également, ce qui aurait un impact direct sur le désengorgement des hôpitaux et des centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD).
Accompagner les salarié.es dans les milieux de travail pour augmenter l’activité physique et prévenir les problèmes de santé mentale
Les kinésiologues ont un impact extrêmement positif dans les milieux de travail. Leur expertise permet, entre autres, de conseiller une entreprise pour l’aider à implanter un programme de mieux-être avec l’objectif de favoriser le bien-être des employé.es et ainsi, de réduire l’absentéisme et le burnout professionnel. Les problèmes de santé mentale liés au travail n’ont jamais été aussi élevés. L’accompagnement des kinésiologues comme pratique courante dans les entreprises aiderait grandement les salarié.es à mettre en place de saines habitudes de vie et mieux gérer leur stress.
Augmenter les interventions des kinésiologues dans les centres de la petite enfance et les services parascolaires pour un développement plus optimal des générations futures
La prévention et les saines habitudes de vie commencent dès la petite enfance! C’est ainsi que le contrôle moteur, la concentration, les qualités musculaires et la condition physique sont des facteurs clés du développement des tout-petits. Un accompagnement qui fait partie de l’expertise des kinésiologues. C’est pour cette raison que les kinésiologues devraient être beaucoup plus présent.e.s dans les centres de la petite enfance (CPE) et dans les services parascolaires pour intervenir dès le tout jeune âge et être cet atout précieux pour faire bouger les tout-petits.
Ces trois grandes expertises viennent combler le vide, mis en lumière par la crise de la pandémie, sur la prise en charge en matière d’activités physiques et de saines habitudes de vie au sein du système de santé actuel. Si les kinésiologues étaient impliqué.e.s officiellement et de manière structurante dans ces trois paliers (petite-enfance, milieu de travail et service de première ligne), leurs expertises permettraient de changer la qualité de vie de la population québécoise et d’améliorer le système de santé de la province!
Est-ce enfin le temps de reconnaître les kinésiologues comme partenaires de la prévention pour travailler en cohérence et en synergie avec les autres professionnel.les du système de santé?
Serge Bourdeau, président de la FKQ
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1 – Article, Journal de Montréal, 21 octobre 2022 – L’inactivité physique coûterait 575 M $ par an selon l’OMS https://www.journaldequebec.com/2022/10/21/linactivite-physique-coute-au-canada-575-millions–par-an-selon-loms
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